Une industrie forte au début de la guerre

    Grâce à l'arrivée du parlant à partir de 1927 le cinéma met plus de temps que les autres industries à subir les effets de la crise de 1929 elle enregistre d'ailleurs en 1929 le plus grand nombre de visite de l'époque et plus de 500 films sont produits en 1930. Puis en 1931 la crise se fait ressentir et l'industrie cinématographique doit donc créer de nouvelles techniques pour attirer le public dans les salles. De la vente de pop-corn à la création de créneaux gratuits en passant par la création des drives-in et le code hays, le cinéma à su rester attrayant pour sont public : une population appauvrit par la crise notamment grâce à son prix bas : 25 cents environ, et aussi parce qu'il est adapté à tout les publics : des films comique pour les enfants aux films noir plus compréhensibles par les adultes en passant par les newsreel ancêtre des journaux télévisés actuels. Pourtant les recettes chutent car les cinémas doivent faire face à la concurrence de la radio : de 732 millions de dollars en 1929 elles passent à 527 millions en 1932 puis à 480 millions en 1934. En plus de la chute des recettes la crise est mise en évidence par le licenciement de 20% des employés dans chaque studios pour que ceux ci puissent continuer à produire les films parlants qui coûtent deux fois plus chers à produire que les films muets. En conclusion, le cinéma subit la crise de 1929 mais l'industrie cinématographique est moins touché et surtout plus tard que les autre entreprises puisqu'on estime que 85 000 entreprises fermes entre 1929 et 1932. Pourtant encore aujourd'hui les années trente sont considérées comme l'âge d'or du cinéma on considère donc que celle-ci fut très peu ébranlée par la grande dépression.